La crise autour de la Tribune de Genève ne serait-elle pas l’événement déplorable mais fédérateur qu’il manquait pour repenser la presse genevoise?
Une soixantaine de journalistes issus des principaux médias de Genève et du canton de Vaud ont répondu présents à l’appel de la section genevoise d’Impressum, l’Association genevoise des journalistes (AGJ).
Réunis, jeudi 29 août, à la Maison Rousseau et Littérature, ils ont été rejoints par des représentants de Syndicom, de la Communauté genevoise d’action syndicale, ainsi que des députés Le Centre, Vert·e·s, socialistes, PLR et d’autres partis, sensibles à la survie d’une presse locale de qualité. Les élus de ces partis se sont dits prêts à lancer des initiatives politiques et économiques pour aider à financer le travail des journalistes, loin des aspirations mercantiles des grands groupes.
A plusieurs reprises, il a été mentionné que la presse n’était pas un bien de consommation comme les autres, qu’elle ne pouvait pas répondre aux attentes de rentabilité de 8 à 10% exigée dans d’autres marchés plus classiques, et qu’elle devait être considérée comme un bien culturel, extérieur à ces stratégies purement financières.
L’échange de deux heures a porté sur les suites à donner à cet engouement collectif. Reprise du titre menacé, création d’un nouveau média, aides à la presse, montage d’une fondation… Des propositions concrètes et enthousiasmantes ont émergé. Séverine Chave, présidente de l’AGJ, les a relatées au micro de Léman Bleu, vendredi 30 août.
Dans cette lancée, et conjointement aux actions menées par la centrale d’Impressum, l’AGJ s’engage:
Ensemble, nous serons attentifs aux prochaines annonces de Tamedia ainsi qu’à celles de la RTS et d’autres entreprises de presse.
Le comité de l’AGJ